Blog Sem Fins Lucrativos, somente com o intuito de divulgar a carreira do piloto Bruno Senna e o IAS. Carol Lo Re

quinta-feira, 11 de junho de 2009

Bruno Senna, en piste malgré l'interdit familial


24 Heures du Mans, ce week-end. Le Brésilien, neveu d'Ayrton Senna, fera figurede bizuth. Malgré son nom, une carrière dans l'automobile n'allait pas de soi.
Mardi, 14 heures. Les pilotes Oreca sortent des vérifications administratives pour accomplir leurs obligations avec les médias. Les flashs crépitent autour d'un des pilotes. A la demande des photographes, il retire poliment ses lunettes et découvre un regard qui a un air de déjà-vu. C'est Bruno Senna, qui fait ses débuts aux 24 Heures cette année dans la catégorie-reine (LMP1). Le pilote brésilien (25 ans) ressemble à s'y méprendre à son illustre oncle, décédé en 1994 lors du Grand Prix d'Imola, en Formule 1.
« Je constate qu'il y a beaucoup d'agitation autour de moi. Je sais que l'on s'intéresse un peu plus à moi parce que je suis le neveu d'Ayrton. » Cette année encore, plusieurs pilotes des 24 Heures (Nicolas Prost, Vanina Ickx, Leo Mansell...) affichent une illustre ascendance. Pour Bruno Senna, faire carrière dans le sport automobile n'était pas gagné. Suite au décès de son oncle, sa mère Viviane s'était longtemps opposée à ce que son fils fasse carrière en sport mécanique. « Maintenant, je suis assez grand pour prendre mes propres décisions. »
Un choix accepté par sa famille. D'ailleurs, son manager n'est autre que sa soeur, Bianca. « J'ai une très belle famille. D'ailleurs, Ayrton était très proche de moi et de ma soeur. Je me souviens très bien de lui. » Mais ce n'est pas pour autant qu'il faudra, sur le plan du pilotage, rechercher une filiation entre Bruno et Ayrton. « Je n'ai eu que peu d'opportunités d'apprendre de lui, indique-t-il. Ses courses, sa façon de piloter, je les ai peu regardées. De toute façon, chaque pilote conduit à sa manière. Quel que soit son nom. »
Objectif Formule 1
D'ailleurs, ce n'est pas pour faire parler de son écurie qu'Hugues de Chaunac a fait appel à lui. « Je cherchais des pilotes rapides qui avaient envie de progresser. Bruno correspond à ça. Il se destine à la Formule 1 et a une motivation énorme. Avec le talent qu'il a, il a tout pour réussir. » Et Le Mans est, précisément, l'occasion de progresser. « Ici, je vais avoir l'occasion de conduire longtemps, sous la pluie, de nuit, voire tout en même temps. Pour un pilote, c'est excitant... et un peu effrayant. L'endurance va faire de moi un pilote plus complet, d'autant que la F1 est mon but. Sans doute l'an prochain. »
Avant chaque Grand Prix, on lui posera des questions sur son illustre ascendant. En cas de sortie de route, on ne manquera pas d'invoquer le 1er mai 1994. « Être fils de ou neveu de n'est pas chose facile, résume Nicolas Prost, au Mans pour la deuxième fois. Tout le problème est qu'il ne faut pas que cela devienne un syndrome. Il faut réussir à se construire une carrière. »
Antoine BUSNEL.